Automatisation des flux de travail

Il nous faut un cahier des charges... Vraiment ?

5 min de lecture

Vous pensez qu’un cahier des charges est indispensable avant de lancer votre projet digital ? Découvrez pourquoi cette étape peut freiner votre efficacité et comment une approche opérationnelle, terrain, peut réellement faire avancer votre projet.

Didier Sampaolo
par Didier Sampaolo
Fondateur / Directeur technique
Il nous faut un cahier des charges... Vraiment ?

Quand on lance un projet digital — que ce soit un outil interne, une plateforme métier ou un site qui doit fluidifier le quotidien des équipes — il y a une phrase qui revient systématiquement : « Il faut rédiger le cahier des charges. »

Et là, c’est souvent le début des ennuis.

Parce qu’avant même d’avoir commencé, on vous demande de poser noir sur blanc l’intégralité de vos besoins, vos contraintes, vos process, vos objectifs, vos contraintes… comme si tout ça pouvait tenir proprement dans un document figé.

Chez LVLUP, on pense que ce n’est pas la bonne approche.
Et on va vous expliquer pourquoi.

Quand on vous demande un cahier des charges…

Imaginez la scène.

Vous avez un projet digital.
Votre direction vous dit :
« Commence par rédiger un cahier des charges complet, qu’on sache où on va. »

Et vous voilà lancé·e dans une mission que personne n’envie :

  • Organiser des réunions pour « récolter les besoins »
  • Essayer de faire parler des équipes qui ne savent pas toujours exprimer ce dont elles ont besoin
  • Gérer les demandes contradictoires
  • Remplir un document de 50, 100, parfois 200 pages, qui compile tout et son contraire
  • Tenter d’anticiper les besoins à 2 ou 3 ans, alors que tout évolue en permanence

Le tout, sans être formé·e pour ça, en plus de votre job habituel.

Et une fois ce cahier des charges terminé ?
Vous l’envoyez à une agence ou un développeur.
Qui va devoir lire entre les lignes, interpréter ce que vous avez voulu dire, remplir les zones d’ombre… sans forcément connaître votre métier, vos équipes, vos contraintes du quotidien.

Résultat :
Un projet qui avance lentement, des allers-retours interminables, un outil livré qui ne correspond plus vraiment aux besoins, et souvent… un projet qui finit au placard.

Quand vous travaillez avec un Directeur des Opérations

Chez LVLUP, on propose une autre approche.

Au lieu de vous épuiser à rédiger un cahier des charges qui sera obsolète dès la première réunion, on vous propose de nous déléguer aussi cette partie.

Concrètement, ça veut dire quoi ?

  • On vient décortiquer vos process.
  • On échange avec vos équipes.
  • On identifie les vrais irritants du quotidien.
  • On fait émerger les besoins réels, ceux qui ne rentrent pas dans les cases d’un tableur.
  • Et on avance, brique par brique.

On commence par les irritants les plus visibles :
Qu’est-ce qui vous fait perdre du temps aujourd’hui ?
Qu’est-ce qui empêche vos équipes d’avancer ?
Où est-ce qu’on peut intervenir rapidement pour faire gagner en fluidité ?

Peut-être qu’il s’agira d’un tableau Excel à automatiser.
Peut-être que ce sera une tâche manuelle inutile.
Peut-être qu’on commencera simplement par soulager Simone, qui menace de tout envoyer balader à chaque clôture de mois.

Un exemple concret

Un client nous a un jour contactés avec un projet digital.
Après avoir reçu notre proposition, il nous a dit :
« Votre devis est à un tiers du tarif des autres agences. Vous êtes sûr que vous avez tout compris ? »

On lui a répondu franchement :
« Oui. Parce qu’on ne vous facture pas un PDF de 200 pages.
On vous propose de faire le vrai travail : comprendre vos besoins, les faire émerger, les prioriser, les traiter.
Et, au passage, on préfère vous prévenir : votre projet vous coûtera sans doute plus cher que notre devis initial. Mais vous saurez pourquoi. »

Deux ans plus tard, ce client est toujours là.
Son projet a évolué, il a coûté plus cher que prévu… mais il est utilisé, apprécié, et utile.
Certaines fonctionnalités imaginées au départ ont été abandonnées, parce qu’elles ne servaient finalement à rien.
D’autres, jamais envisagées au départ, ont vu le jour parce qu’elles faisaient sens, à mesure que le projet avançait.

Le produit a été construit au rythme des vrais besoins, pas au rythme d’un document.

Au départ, c'était un CRM glorifié. Aujourd'hui, c'est une plateforme IoT qui fait de la maintenance prédictive.

Au début du projet, le client ne pensait même pas que c'était à sa portée. Maintenant, c'est lui qui nous challenge pour qu'on aille plus loin.

Quand le cahier des charges vous ralentit (littéralement)

Et puis il y a l’autre cas, tout aussi courant.

Un prospect nous a récemment sollicités pour un besoin simple, très concret :
il perdait plus d’une heure par jour à faire le suivi manuel de ses opérations.
On avait une solution claire, simple, qu’on pouvait mettre en place en quelques jours : un dashboard de suivi automatisé, propre, efficace.

Lui était très motivé. Nous aussi.

Mais depuis un mois et demi… on est bloqués.
Pourquoi ? Parce qu’il veut d’abord rédiger un cahier des charges complet.

Sans cette étape, on aurait déjà fini le projet.
Il aurait déjà gagné plusieurs heures par semaine.
Ses équipes auraient déjà adopté l’outil.

À la place, on en est encore à attendre un document.

Et le cahier des charges technique, alors ?

Parce que ce n’est pas tout.

Une fois qu’on a fait émerger vos besoins, priorisé les chantiers, éliminé les fausses bonnes idées… il reste encore à faire un travail essentiel : traduire tout ça en un cahier des charges technique.

Ce que vous exprimez en termes de besoins métiers — « Je veux que mes équipes puissent valider un dossier plus rapidement », « Je veux éviter les ressaisies inutiles » — il faut ensuite le transformer en instructions claires, compréhensibles par les développeurs, les intégrateurs, les équipes techniques.

Et ça aussi, c’est notre métier.

Parce qu’entre ce que vous voulez, ce que vous imaginez, et ce qu’on peut réellement construire, il y a souvent un fossé.
Notre job, chez LVLUP, c’est aussi de faire le lien :
d’écrire ce qui manque, de préciser ce qui est flou, d’anticiper les contraintes techniques avant que le projet n’explose en vol.

Et surtout, nous avons les compétences pour mettre en musique les solutions qu’on propose.
Nous maîtrisons toute la chaîne :
développement, maintenance, hébergement, déploiement.
On ne se contente pas de conseiller : on fait.
Du terrain à la technique, de l’idée à la mise en production.

Bref : vous n’avez pas besoin d’un cahier des charges que vous écrivez tout seul.
Vous avez besoin qu’on vous aide à l’écrire… et qu’on le réalise.

Moins de doc, plus de résultats

Ne vous méprenez pas : on ne dit pas qu’écrire un cahier des charges est inutile.
On dit que croire qu’il suffit à lui seul pour réussir un projet digital, c’est une illusion.

Un cahier des charges peut documenter.
Mais il ne remplacera jamais le travail de terrain, la compréhension des vrais besoins, les échanges avec les équipes, l’itération permanente.

Notre métier, chez LVLUP, c’est justement de vous soulager de cette partie.
De faire émerger ce qui compte vraiment.
De mettre de l’ordre dans les idées.
De vous aider à sortir la tête du guidon pour avancer plus sereinement.

Et surtout, de passer à l’action.
Parce que les projets qui avancent sont ceux qu’on construit, pas ceux qu’on écrit.