Édition n° 1 - Newsletter LVLUP

C'est reparti...

Après 3 ans de newsletter uniquement consacrée au SEO, j’ai décidé d’ouvrir un nouveau chapitre avec cette nouvelle édition, plus généraliste, dédiée aux multiples métiers du web : code, SEO, IA, marketing, UX, e-commerce, conversion, publicités, réseaux sociaux, ...

C'est cet écosystème, cet ensemble de compétences et de profils, qui m'intéresse. Je tiens à vous rassurer, on ne va pas discuter de chaque point de détail, de chaque nouvelle fonctionnalité. Mon objectif est de prendre du recul, d'essayer de dessiner avec vous la "big picture", celle qui nous permettra de garder un coup d'avance dans nos métiers, où la formation continue est primordiale.

Je compte sur votre patience, puisque je risque d'avoir un peu de mal, au début de cette nouvelle aventure, à trouver le bon ton, le bon format. N'hésitez surtout pas à répondre à cet email pour rebondir, j'espère que cette newsletter deviendra un vrai échange, plutôt qu'un monologue (si c'est pour m'écouter parler, je peux le faire sous la douche).

SEO

Depuis son dernier procès antitrust, Google a été obligé de l'avouer : le comportement des utilisateurs est au centre de ses algorithmes. C'est maintenant officiel, le SEO ne peut plus être vu comme une compétence isolée, mais doit absolument s'accompagner d'une vision holistique, qui travaille à la visibilité globale de l'entreprise. Ce n'est plus une option !

Chez Google, ça bouge aussi en interne

Pandu Nayak a laissé sa place à Elizabeth Reid à la tête du Search. Elle bosse chez Google depuis 2003, et est considérée comme un des cerveaux derrière Maps et Google Local (source: Google promotes Liz Reid to head of Search).

SEO vs réseaux sociaux

D'après BrightEdge (source : Ahrefs / 124 chiffres sur le SEO), le SEO apporte 1000x plus de trafic que les réseaux sociaux. Admettons, mais le chiffre peut-être trompeur, puisque les réseaux sociaux servent à constuire votre image de marque, plus qu'à obtenir du trafic direct. Pour mesurer votre branding, la première étape est de suivre vos "requêtes marque" dans votre outil de stats préféré : en théorie, les requêtes contenant votre nom devraient augmenter pendant les temps forts (et les campagnes sociales, de pubs offline, etc).

Évitez les gros mots !

Jean-Christophe Chouinard, pour sa part, a mené une étude qui semble prouver que les "gros mots" empêchent votre article d'être indexé : il a publié un post sur LinkedIn et l'a relayé sur Twitter. La version non-censurée ne s'est jamais indexée, alors que la version caviardée a suivi la route normale et a fini dans l'index de Google en moins d'une heure (source: Impact of Swearwords on SEO and Social Media Reach (Case Study)). Le plus embêtant dans cette histoire, c'est que ça prouve surtout que LinkedIn et/ou Twitter se permettent, en plus de récupérer les metadata, de garantir que votre contenu correspond à leurs attentes. Ce n'est pas une surprise, mais ça resserre encore l'étau des algorithmes sur note vie quotidienne. Cacher les gros mots, c'est bien gentil, mais qu'en est-il des oppositions politiques ?...

Migration cauchemardesque chez WordPress

Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer. Eux, en tout cas, je parie qu'ils en pleurent. WooCommerce est une extension WordPress, qui transforme votre blog en site ecommerce, éditée par Automattic (la boîte derrière Wordpress) depuis 2015. Jusqu'ici, leur site officiel était WooCommerce.com.

Après avoir acheté Woo.com en 2021, une migration a été initiée en novembre, en plein core update... Mais quelque chose s'est mal passé, et le nouveau domaine n'a récupéré qu'environ 10% du trafic normal. Les décideurs de chez Automattic ont annoncé que c'était les requêtes marques (les fameuses!) qui auraient du mal à ranker.

La back-migration (c'est quand même extrêmement rare d'en arriver là) est déjà entamée. Ça va être intéressant à suivre. Source : Woo.com migrating back to WooCommerce.com

Bonnes pratiques

On va profiter d'une mésaventure arrivée à un client de Christophe Benoît (source: Quand l’agence web disparaît avec les accès) pour vous rappeler (ou vous apprendre) une bonne pratique, qui est loin d'être un détail : quand vous bossez avec un prestataire web, quel qu'il soit, tous vos "assets" doivent être sur des comptes à votre nom. On parle, pour faire simple (mais pas exhaustif), de votre nom de domaine et de l'hébergement de votre site. Votre prestataire sera certainement contact technique pour pouvoir intervenir librement, mais vous devez être le propriétaire effectif de vos actifs.

C'est encore arrivé récemment à un prospect (qui n'a jamais pu devenir un client) : l'hébergement de son site e-commerce est au nom de son agence, dont il voudrait se séparer. Il n'a jamais pu mettre la main sur le code-source de son site, qui pourtant est sensé lui appartenir. L'agence a d'ailleurs trouvé un excellent moyen de régler le problème, puisqu'elle ne répond ni par email, ni par téléphone.

Code/Dev (Laravel)

Laravel 11 vient de sortir. Contenant assez peu de nouvelles fonctionnalités, cette release est surtout un lifting qui vise à retirer le plus de fichiers inutiles (car rarement édités) de votre projet, tout en les gardant dans le framework. J'ai déjà passé le site de LVLUP et ContentDojo dessus, grâce à un Shift à 19$ plus une petite heure de taff manuel. J'en ai profité pour installer Laravel Reverb, qui est un outil tout neuf, qui permet de gérer des websockets qui permettent au serveur de communiquer avec le navigateur de l'utilisateur : ça existait déjà (notamment via PusherJS) mais maintenant, c'est gratuit et bien intégré au framework. Ça va nous permettre de faire des interfaces réactives, qui affichent par exemple les données au fur et à mesure qu'elles se génèrent, sans qu'on y passe des plombes.

Côté IA

ChatGPT s'améliore encore

Je ne sais pas vraiment s'il s'améliore où si OpenAI a décidé (ce qui serait une bonne nouvelle) de retirer les nombreuses directives qui semblent avoir été ajoutées récemment au modèle, le rendant beaucoup moins performant.

En tout cas, gpt-4-turbo-2024-04-09 (pourquoi ne pas l'appeler 4.1, c'est un mystère) est disponible via l'API et est en cours de déploiement sur ChatGPT. Il embarque Vision, le moteur de reconnaissance d'image, et peut toujours gérer un contexte de 128.000 tokens et son "knowledge cutoff" est en décembre 2023. Le cutoff, c'est la date maximale de ce qu'il peut connaître: OpenAI n'a fourni à son modèle aucune nouvelle donnée en 2024 - ça reste très correct et le cutoff se rapprochent régulièrement de la date courante.

ChatBot perso avec Nvidia

Nvidia a sorti ChatRTX. Leur idée, c'est de faire tourner un ChatBot entraîné sur vos données, en local, directement sur une carte graphique de chez eux (GeForce série 30 ou 40 - assez récente, donc, mais pas forcément très haut de gamme). source: Nvidia.com - Concevez un LLM sur mesure avec ChatRTX

Premier avantage : on franchit un cap dans la démocratisation de l'IA avec une application qui s'installe en quelques clics. Jusqu'ici, fine-tuner (entraîner sur un jeu de données très précises) un LLM sur une machine en local, c'était un peu un parcours du combattant, réservé au minimum aux gens qui ont de bonnes compétences en système et du temps à y consacrer.

Deuxième avantage : l'appli règle un des soucis qui ressort le plus souvent quand on parle des "IA sur API" : tout étant en local, vos données restent au chaud sur votre disque, et leur confidentialité est assurée.

C'est tout pour aujourd'hui !

Et voilà, j'espère que cette première édition vous a plu. Que ça soit le cas ou pas, je vous invite vraiment à prendre 2 minutes de votre temps pour répondre à ce mail et me dire ce que vous en avez pensé. Vos feedbacks sont très importants à mes yeux.

Si vous voulez m'aider à développer cette newsletter, vous pouvez :

• faire passer le lien d'inscription à vos contacts
• publier un petit mot sur votre réseau social préféré
• ajouter un lien à vos sites vers la page d'inscription (on peut rêver)

Le lien d'inscription : https://www.lvlup.fr/newsletter

On se donne rendez-vous dans 15 jours ?